camino francès, première partie, février 2022

24 février 2022: León => Olten
Je me lève à 6.15 pour aller prendre le train de 7.15 (TGV pour Madrid). La navette (train) pour l’aéroport est inclus dans le prix du TGV. Le guichet EasyJet n’ouvre que deux heures avant le départ de l’avion et l’employé ne se dépêche pas du tout ! Vol sans problème et arrivée à Bâle et à Olten également.

A l’encontre des années précédentes, je n’étais pas le seul pèlerin en chemin. De ce fait, ces rencontres m’ont marqué plus que toute autre rencontre. Je veux remercier ici tous ces compagnons du camino pour leur amitié et pour les échanges que nous avons eu : Sante, le merveilleux cuisinier italien qui nous a fait un repas de roi à Hornillos del Camino – Rodrigo, son compagnon de Galice avec son humour et sa bonne humeur – Briane, la brésilienne de Herrliberg qui supporte ses douleurs stoïquement – Jean-Philippe, le rugbyman qui a lutté si longtemps contre sa tendinite – Rory d’Australie qui a aussi dû interrompre sa marche – Steffen, qui avance à une vitesse impressionnante et qui met chaque soir ses photos sur whatsup – Jack, que nous avons vu seulement les premières étappes (qu’est-il devenu ?) – Jonathan, le français qui nous a accompagné un petit bout, et qui essaye de se libérer des contraintes financières de notre société capitaliste – Didier, qui m’a accompagné lors des dernières étapes – Valter de San Remo, qui avec ses 75 ans a une condition encore meilleure que la mienne (admirable !) – et la plus jeune de tous : Kang Yesung (Audrey pour les européens !) qui est rentrée en même temps que moi à la maison à partir de León. A tous : « gracias y buon camino ! » Les années précédentes, j’ai remercié les logeurs. Cette année, il y en a très peu, qui se sont vraiment occupé de nous, pèlerin. La plupart nous ont juste ouvert (parfois après nous avoir fait attendre longtemps), montré les lieux, expliqué la manière d’entrer et de sortir, donné le code wlan et les clés – et sont reparti ! Il y a quelques exceptions notoires : L’employée arménienne de l’hôtel des remparts à Saint-Jean-Pied-de-Port qui s’est renseignée sur mon parcours et m’a souhaité tout de bon – L’employée de la Casa Sabina à Roncesvalles qui m’a tout de suite fait changer de chambre lorsque j’ai annoncé les problèmes avec le plafond défectueux – La gérante de la Pensión Usoa à Zubiri, qui a pour chaque pèlerin une attention personnelle – Joaquín et sa femme à l’hostel PuntoB à Belorado pour sa gentillesse et son intérêt – La réceptionniste de l’Hôtel Cuéntame La Puebla à Burgos qui s’est donné de la peine à comprendre et réaliser tous ce que je désirais, y compris de me fournir un nouveau déodorant – Les gérants de la casa del abuelo (idéal pour l’ « abuelo » que je suis) qui m’ont tout expliqué sur les caves naturelles et m’ont fait gouter leur vin nouveau – Maria del Carmen Rodríguez Nunez (quel joli nom !) à l’Albergue A Cien Leguas à Castrojeriz pour son accueil chaleureux – spécialement Gabriel de l’Albergue Luz de Frómista : Bien que je logeais dans une autre auberge, il m’a accueilli comme l’un des siens et m’a même offert de prendre le café du « desayuno » chez lui !